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Lac Inle

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Mardi 1 Février 2011

Nous devons arriver à l’aéroport 1h30 avant le décollage. Cela nous donnera l’occasion de parcourir une dernière fois le site de Bagan au lever de soleil, sous une lumière fantastique. Si l’embarquement à Rangoon nous avait paru fantasque, celui de Bagan n’a vraiment rien n’a lui envié… Nous comprenons également pourquoi notre chauffeur nous avait conseillé d’arriver bien en avance. Notre avion décollera 15mn avant l’heure prévue…

45 mn de vols seront nécessaires pour atteindre Heho. Situé sur un plateau à 1100 m d’altitude, la température est plutôt frisquette le matin. Chanceux, c’est jour de marché aujourd’hui. Nous nous arrêtons donc.

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Pour atteindre le lac Inle, nous devrons franchir un petit col où nous croiserons un train Birman : 4 wagons sans fenêtre, tirés par une vieille locomotive diesel, visiblement à la peine dans la côte. Cela nous rappelle la description qu’une française croisée à Bagan nous avait faite de son voyage Rangoon – Bagan : les wagons étaient tellement sales que c’était devenu le terrain de jeu des rats. Quant aux toilettes, un simple trou suffit à travers desquels il était presque possible de compter les bastaings tant le train avançait lentement…

Un peu plus loin, nous verrons un autre chantier au bord de la route où femmes comme hommes cassent des rochers pour en faire des petits cailloux, avant de les étaler sur la terre pour constituer la sous-couche… A nouveau, cela nous rappelle des images de notre premier voyage en Chine en 1993 !

Arrivès à Yawnghwe, nous prendrons notre dejeuner (au programme, curry, pour ne pas changer !) avant de passer l’après-midi à bord de 2 barques pour découvrir le fameux lac Inle.

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Long et étroit, enserré de hautes montagnes et paisible, le lac Inle a beaucoup de charmes avec ses barques de pêcheurs qui animent la surface jonchée de végétation. Ses bateliers l’ont rendu célèbre : debout sur une jambe à l’arrière de la pirogue, ils la font avancer en entourant l’autre jambe autour de la pagaie. Ils ont mis au point cette technique pour éviter la végétation qui pousse dans le lac.

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Si durant la journée, la température est très agréable (entre 25 et 30°C), dès la fin d’après-midi, avec la vitesse des barques, les embruns et l’altitude aidant, le froid nous saisit rapidement et les couvertures en laine à disposition sont les bienvenues ! Cela ne nous empêchera pas de savourer pleinement le spectacle du soleil couchant sur le lac avec en toile de fond les embarcations des pêcheurs et au loin les montagnes.

Pour faire plaisir aux filles, nous dînerons dans un restaurant italien tenu par un Birman maniéré, très heureux de nous faire visiter sa cuisine, de nous montrer sa machine à faire les pâtes importée directement de Rome et de nous faire sentir le basilic de son jardin. Décidément, la Birmanie est pleine de surprises et je dois avouer que ses pizzas font parties des meilleures que je n’ai jamais mangées ! Une adresse à conseiller !

Mercredi 2 Février 2011

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Départ à la fraîche (au sens propre, comme au sens figuré !) pour découvrir une autre partie du lac Inle. Après avoir négocié le prix (14 000 Kyats / bateau pour la journée, il est possible d’obtenir 12 000 Kyats, mais les embarcations nous inspiraient que moyennement…), nous voici à nouveau sur le canal rejoignant le lac. Immédiatement, nous constatons que le moteur n’est pas aussi puissant que ceux de la veille. Il nous faudra compter presque 2 fois plus de temps !

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Premier arrêt au marché de Ywama, très touristique et très différent de celui que nous avions visité à Heho.

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Le porte-monnaie vide, nous repartirons en direction de l’attraction principale de notre sortie, le monastère In Dein. Pour s’y rendre, nous devrons emprunter un petit canal et franchir 5 petits barrages constitués de poteaux enfoncés dans la vase et retenant une maille de vannerie. Le premier franchissement est plutôt impressionnant car nous cherchons des yeux en vain le passage avant de comprendre que c’est simplement la vitesse qui réussit à lever l’avant de la barque permettant ainsi de passer.

Au retour, c’est visiblement l’heure de la baignade des buffles, j’imagine, en récompense des travaux aux champs réalisés. Nous croiserons également plusieurs jeunes descendant le canal en radeaux de bambous qu’ils seront allés chercher en bordure des cours d’eau pour les ramener certainement vers les villages flottants et leur maisons faites en bambou.

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C’est justement dans l’un d’eux que nous arrêterons pour visiter une fabrique de cigares. Ici, les cigares sont vendus 1500 Kyats la dizaine quand nous les avions payés 100 Kyats au marché de Heho !

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Dernier arrêt au monastère du chat sautant, intéressant à visiter car réalisé tout en bois, en bordure d’un jardin flottant (culture de tomates et d’haricots notamment).

Les rayons du soleil se font plus rasants, il est temps de rentrer. Après une pause à l’hôtel et l’attente de l’eau chaude, nous choisirons, un peu fatigués, de dîner à proximité.

Si le repas fût très bon (toujours des curry, mais un peu moins huileux que d’habitude), qu’elle ne fût pas notre surprise de constater que notre théière n’était autre qu’un ancien port de vernis « Lacquer Thiner » reconverti ! Mais il est trop tard ! Ce n’est qu’après plusieurs tasses de thé que nous constaterons le pictogramme tête de mort, bien fameux pour indiquer un danger d’empoisonnement !
Heureusement que d’autres touristes sont passés par là avant nous. L’effet s’est dilué thé après thé !

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