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Christchurch, Nouvelle-Zélande, un centre-ville dévasté par le tremblement de terre de 2011

Nous débuterons et terminerons notre voyage en Nouvelle-Zélande par Christchurch, la ville la plus importante de l’île du Sud et la plus deuxième plus grande ville du pays (environ 350 mille habitants).

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La « Red Zone », quasiment rasée

Ce qui nous aura le plus impressionné, c’est l’hyper-centre, anciennement le coeur historique, complètement dévasté par le tremblement de terre de 2011. Cette « red zone » se caractérise par des immeubles aux vitres brisées, encerclés par des barricades interdisant l’accès, des parkings poussiéreux clairement à la place d’anciens bâtiments rayés de la carte, une cathédrale et plusieurs églises en partie détruites et étayées de toute part, des saignées profondes laissant apparaître les fondations, seuls restes visibles d’immeubles détruits. De nombreux vieux immeubles historiques, qui devaient autrefois faire le charme de la ville, présentent de profondes cicatrices avec plus pants de murs tombés laissant les intérieurs exposés aux intempéries et à une lente destruction. Nous avons lu que la municipalité pensait mettre 20 ans pour reconstruire le centre historique. La tâche semble même impossible, tant nous avons été choqué par les stigmates du tremblement de terre.

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En attendant, la ville essaye de ramener les habitants et les touristes pour redonner un peu de vie et peut-être également, par voie de conséquence, récupérer des sources de financement. Un carré « temporaire » a donc été créé, composé de plusieurs containers maritimes multicolores qui, juxtaposés, reconstituent un semblant de rues marchandes. Une première ligne de tramway est en marche (uniquement à des fins touristiques) et au moins une deuxième ligne est en cours de construction.

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Ces bâtiments détruits constituent également un terrain de jeu idéal pour le « street art » et de nombreux graffitis permettent d’égayer la ville, mais sans jamais faire oublier le profond traumatisme causé à la communauté.

Des falaises côtières effondrées

En dehors de la « red zone », les stigmates sont beaucoup moins visibles, mais en se rapprochant de la côte, nous avons été frappé de voir des maisons à flanc de falaises, en partie écroulées dans le vide. Ces villas, qui devaient probablement être les plus « exclusives » de Christchurch pour la beauté de leur vue sur la baie et le pacifique, sont maintenant bradées, pour celles qui sont restées debout.

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