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Ngapali

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Jeudi 3 Février 2011

Nouvel an Chinois en Birmanie !

Il nous faudra 50mn pour rejoindre aéroport d’Heho avec le taxi que nous avions négocié l’avant-veille. Embarquement toujours aussi chaotique, avec en prime, l’absence de détecteur de métaux… Nous sommes donc supposés passer dans une cabine dont l’entrée et la sortie sont fermées par un rideau, un peu à la manière de nos bureaux de vote en France. Là, une personne est censée nous fouiller… Après avoir attendu en vain pendant environ 5s, je décide de franchir le contrôle sans plus attendre !

Enfin assis dans la salle d’attente, face à la piste, nous passons le temps en observant les 3 avions (de la journée !) se poser. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’avant de faire le plein en carburant, le pompiste refroidira le train d’atterrissage de notre ATR72 tout d’abord avec sa casquette puis avant une veste… Nous sommes en confiance avant de prendre l’avion…

Finalement, le vol se passera sans encombre. Un mini-bus nous attend et nous prendrons une route défoncée qui longe en grande partie le bord de mer. Nous sommes en pleine nature, et même les resorts que nous passons les uns après les autres ne changent pas l’impression qui émane des lieux : celle d’un endroit perdu et d’un petit coin de paradis. Il faut dire que Ngapali était une zone interdite aux étrangers il y a encore quelques années (difficile de dater exactement la levée de cette restriction, mais notre « Lonely Planet », édition 1993, mentionnait cette interdiction).

Notre hôtel se situe tout au bout de la route, qui se transforme après en une piste caillouteuse. Notre avons vu sur la mer, couleur azur, et si le sable n’est pas d’un blanc « calédonien », la plage n’en est pas moins magnifique. Nous ne résisterons pas longtemps à la tentation de la baignade. Eau chaude au rendez-vous et personne dans l’eau : la plage est pour nous ! (notre hôtel ne compte que 27 chambres).

Nous irons ensuite manger en bordure de mer : Langouste, Steak de Thon, Gambas, et cocktails (1000 kyats, soit moins d’un euro par verre…). Bref, tout s’annonce pour le mieux. Si ce n’est que l’alcool, un repas bien garni et la chaleur vont m’assommer. Ce sera la sieste au lieu d’une seconde baignade initialement prévue…

2h00 plus tard, c’est à nouveau l’heure de manger, dîner oblige ! D’autant plus que nous avons réservé une table sur un îlot rocheux aménagé en restaurant de plein air.

Coucher de soleil magnifique sur les ballets des bateaux partis pécher pour la nuit. Nous en compterons une quarantaine à l’horizon, facilement identifiables par les ampoules dont ils se parent pour attirer le poisson.

Vendredi 4 Février 2011

Je me lève de très bonheur pour aller à la rencontre des pêcheurs qui rentrent au petit matin après une nuit passée en mer. Le spectacle est tout simplement saisissant : une activité fébrile anime la plage tandis que les hommes déchargent le poisson et que les femmes en négocient la vente. Le poisson est soit directement vendu à des grossistes (généralement, les « gros » poissons), soit mis à sécher sur de longues bâches bleues qui évitent ainsi le contact avec le sable.

Je reviendrai en soirée pour assister à une activité tout aussi fébrile, celle des femmes regroupant le poisson déjà séché dans des sacs pour ensuite le vendre et celle des hommes préparant leur bateau pour recommencer une nuit de pêche.

Tel est le cycle interminable de ce petit village de pêcheur.

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