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Lac Tekapo, Ile du Sud, Nouvelle-Zélande

 

Nous quitterons la Banks Peninsula (Nord-Ouest et Est) tôt le matin en prévision du long trajet qui nous attend pour rejoindre le lac Tekapo, situé au centre de l’île du Sud, sur la route du Mont Cook. Nous emprunterons la route nationale N°1 qui descend de Christchurch jusqu’à Invercargill. C’est la route la plus fréquentée de l’île et une suite quasi-ininterrompue de camions, dont beaucoup de gros trucks américains, ralentit notablement l’allure. Il n’y a pas d’autoroutes sur île du Sud, et des portions à 3 voies permettant les dépassements, à la manière de nos routes nationales des années 70/80, sont aménagées régulièrement. Vitesse limitée strictement à 100 Km/h. Autant dire que nous serons soulagés de quitter cette route nationale pour enfin retrouver le charme paisible de la Nouvelle-Zélande. A partir du village nommé Geraldine, nous entamerons la montée vers le massif montagneux du Mont Cook. Nous nous arrêterons au lac Tekapo pour y dormir et profiter pleinement de l’endroit.

Le lac Tekapo, Ile du Sud, Nouvelle-Zélande

Classé par le magazine l’Express comme faisant partie des 10 plus beaux lacs du monde, le lac Tekapo est le deuxième plus grand des trois lacs situés au pied du massif du Mont Cook (les deux autres sont le lac Pukaki et le lac Ohau). Il couvre une superficie de 83 kilomètres carrés, à une altitude de 700 mètres. Le lac est alimenté à son extrémité nord par la rivière Godley, qui prend sa source dans le massif du Mount Cook.

L’église du bon pasteur (Church of the Good Shepherd)

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Lac Tekapo, L’église du bon pasteur

L’Église du Bon Pasteur, construite en 1935, fut la première église du bassin du Mackenzie. Conçue par l’architecte de Christchurch RSD Harman, la légende raconte qu’il s’inspira de croquis réalisés par un artiste local, Esther Hope. L’église est sans doute l’un des plus photographiées de Nouvelle-Zélande, tant le panorama qu’elle offre, face au lac et aux pieds des montagnes est somptueux.

Nous louerons des VTT pour nous balader le long des berges du lac, à l’ombre des sapins. L’eau d’un bleu turquoise intense, le ciel bleu azur et les sommets enneigés au loin font de cet endroit un lieu magique qui justifie effectivement le classement réalisé par le magazine l’Express.

Le soir, nous arriverons un peu trop tard pour jouir des rayons du soleil couchant sur les montagnes encerclant le lac. Nous prendrons alors la voiture pour atteindre le plateau situé au-dessus du lac. Au loin, le massif du Mont Cook et un ciel flamboyant! Nous sommes gâtés.

L’observatoire astronomique du Mont John

Le lendemain, en quittant le lac Tekapo pour nous rendre au lac Ohau, nous irons au sommet du Mont John où se situe l’observatoire astronomique le plus important de Nouvelle-Zélande. Situé à 1029 mètres d’altitude au sommet du mont John, il fut créé en 1965. Il compte plusieurs télescopes sur place, dont un de 0,4m, un de 0,6m, deux de 1.0m, et un nouveau de 1.8m. En Juin 2012, une superficie de 430 000 hectares autour de l’observatoire a été déclarée comme « Réserve de Ciel Noir » par « l’Association International Dark Sky ». Seules quatre réserves existent ainsi à travers le monde. C’est pourquoi environ 20% des nuits au sommet du Mont John sont dites photométriques.

 

Champ de Lupins

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Des champs immenses de Lupins sont également caractéristiques des environs du lac Tekapo. Leurs couleurs vives rajoutent à la beauté des lieux. Promenez-vous au milieu des lupins, et vous serez rapidement enivrés par l’odeur intense qu’ils dégagent.

Qu’est-ce que le lupin (extrait de wikipedia) : Les lupins constituent un genre de plantes (Lupinus) de la famille des Fabaceae, ou légumineuses, regroupant de très nombreuses espèces. Ce sont des espèces annuelles ou vivaces, herbacées ou ligneuses, de l’Ancien et du Nouveau monde. Elles se caractérisent notamment par la richesse en protéines de leurs graines (jusqu’à 50 %), mais beaucoup de ces espèces sont toxiques, du fait de la présence d’alcaloïdes, notamment dans les graines. Certaines sont cultivées depuis plus de 4 000 ans pour leur graines, pour l’affouragement des animaux d’élevage mais aussi pour leur capacité à améliorer les sols et comme plantes ornementales. Leur culture s’est sensiblement développée pour l’alimentation animale dans les dernières décennies, en particulier en Australie, grâce à la sélection de lupins « doux » à très faible teneur en alcaloïdes.

 

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