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Iles Andaman, Inde

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Iles Andaman, Inde : le joyau du golf du Bengale

Situées à 1370 km du continent indien, les îles Andaman sont géographiquement plus en Asie du Sud puisque seulement 150 kilomètres les séparent de l'Indonésie depuis la pointe la plus Sud des Nicobar et 190km de la Birmanie.

Prisées par les voyageurs pour ses plages légendaires, ses plongées de classe mondiale et son emplacement perdu au milieu de nulle part, les îles Andaman figurent encore dans la liste des endroits oubliés de la civilisation et du tourisme de masse. Et pour cause! La population locale a refusé par référendum l'ouverture de lignes internationales depuis l'aéroport de Port-Blair, la capitale de l'archipel. Un permit de visite (au-delà du visa pour l'Inde) est exigé à l'arrivée pour les étrangers. La route rejoignant Port-Blair au Nord de l'archipel (Andaman Trunk Road) n'est autorisée que par convoi encadré par l'armée indienne et tout contact avec la population tribale y est strictement interdit par la loi (y compris la prise de photographies). Quant aux îles Nicobar, l'accès y est tout simplement impossible pour les touristes, là encore pour préserver les tribus. Alors que l'archipel comprend quelque 300 îles, seulement une douzaine sont ouvertes au tourisme, Havelock étant, de loin la plus populaire pour ses plages et la plongée.

Mais quel joyau!

Ses superbes plages de sable blanc aux eaux turquoises sont entourées par la jungle primitive et la forêt de mangrove, tandis que les couchers de soleil enflamment le ciel en apportant leur touche finale à ces paysages rêvés par tous les voyageurs en quête de paradis perdus. La population est un melting pot de groupes ethniques très diverses, dont les premiers arrivants constituent encore à nos jours une source de discussion parmi la communauté des anthropologues.

 

Iles Andaman, Inde : un long voyage, même depuis Shanghai, et encore pire avec Air India!

 

Pour nous rendre aux îles Andaman depuis Shanghai, nous passerons par Delhi (7h30 de trajet), d'où nous aurons ensuite un vol intérieur, faisant escale sur le côte Est de l'Inde, à Vishakhapatnam (2h00) pour enfin arriver à Port-Blair (2h00). Les 5 heures de transit prévues initialement à l'aéroport de Delhi n'étaient finalement pas si inutiles. Entre notre vol arrivé avec presqu'une heure de retard, les formalités pour convertir notre visa électronique en visa officiel tamponné sur notre passeport (au passage, il y avait un problème avec le mien, même si j'avais reçu la confirmation par mail que tout était parfait...), récupérer nos bagages, effectuer le change (ne pas hésiter à négocier le taux de change), passer la douane, s'enregistrer à nouveau, sans oublier une petite halte petit-déjeuner pour tout le monde, bref, le temps est passé bien vite.

Nous arriverons finalement à Port-Blair à l’heure.

 

Le trajet de retour fut nettement plus compliqué!  Notre vol de Port-Blair à Delhi fut annulé. Nous sommes prévenus par mail, mais internet n’existe pas sur les îles que nous visiterons… Alors que nous étions à Long Island, nous serons prévenus par notre hôtel d’Havelock (Wild Orchid Resort), eux-mêmes informés par Air India. Amit Adhikari, le comptable de Wild Orchid, qui nous avait organisé notre voyage de Port-Blair à Long Island, et qui donc savait que nous y étions, a eu la gentillesse de contacter notre hôtel sur Long Island. 

Mais pas grand chose à faire depuis Long Island, hormis d’appeler Air India pour au moins convenir d’un rendez-vous le lendemain à notre arrivée à Port-Blair. Ce qui fut fait. Je passe les détails. J’ai du faire appeler deux fois le manager de l’agence Air India de Port-Blair pour avoir finalement en mains les nouveaux billets. Nous serons obligés de rentrer un jour plus tard à Shanghai, en passant par Chennai puis Delhi. Mais ce n’est pas tout! Notre vol pour Chennai fut retardé d’1h30, réduisant ainsi le temps pour notre connection sur Delhi à moins de 30 minutes. Arrivés finalement à Delhi, 4 comptoirs Air India différents pour réussir à se faire payer la nuit à Delhi. Hotel sordide, donnant sur une autoroute et un quartier mal famé. Au passage, nous apprenons que notre vol pour Shanghai est décalé de deux heures. Un peu habitué à la désorganisation d’Air India, je décide que nous quitterons l’hôtel avec une marge de sécurité. Bien entendu, durant la nuit, nous serons informés par mail - que nous ne pourrons pas lire puisque l’hôtel fourni n’est pas équipé de connection - que le vol finalement est reprogrammé à l’heure. Mais dans l’aéroport, il est toujours indiqué avec 2 heures de retard… Par contre, au panneau indiquant la porte d’enregistrement, une fois toutes les formalités réalisées, nous réalisons avec effroi que la porte vient de se fermer. Course dans l’aéroport pour finalement réussir à prendre l’avion…  

 

Iles Andaman, Inde : notre voyage 

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